Dans une interview accordée au magazine Valeurs actuelles, l’ancien premier ministre juge que le président ukrainien «refuse aujourd’hui d’arrêter une guerre qu’il ne peut pas gagner».
Dans un moment de bascule géopolitique, marquée par la suspension de l’aide militaire américain à Kiev après l’altercation entre les présidents américain et ukrainien, le chef de l’État français a tenu à remobiliser l’opinion publique ce mercredi soir.
INFO LE FIGARO - La candidate «naturelle» du RN à la prochaine présidentielle change de ton vis-à-vis de l’administration Trump. «C’est très cruel pour les soldats ukrainiens engagés dans une défense patriotique de leur pays», dit-elle au Figaro.
CONTRE-POINT - Emmanuel Macron a renoué le lien avec les Français et cette intervention sera suivie d’autres. La dramatisation internationale le remet en tout cas au centre du jeu national
Il était fondamental, lors de sa prise de parole, mercredi soir, que le président de la République éloigne l’idée d’une mutualisation européenne des décisions militaires. Sans empêcher les alliances et les coalitions, le choix des armes ne peut être que souverain.
CHRONIQUE - L’historien Yves Santamaria médite sur l’impossible maintien de pieds-noirs en Algérie. La métropole ne le voulait pas, mais les Algériens non plus. Le multiculturalisme, c’est toujours pour les autres.
LA BATAILLE DES IDÉES - Sur la question de l’Algérie, Emmanuel Macron a désavoué François Bayrou et Bruno Retailleau. Le chef de l’État renoue ainsi avec une ligne qui jalonne sa mandature.
RÉCIT - Si le gouvernement a pour l’instant fermé la porte à l’utilisation des actifs gelés, le débat est ouvert dans le camp présidentiel. «La faisabilité est en train d’être étudiée», indique une source gouvernementale.
EXCLUSIF - Le chef de l’État martèle auprès du Figaro la priorité de « protéger les Français ». Mais il s’oppose à une dénonciation de l’accord de 1968, rappelant qu’il s’agit de sa compétence, et prône une attitude pragmatique.
DÉCRYPTAGE - Chaque président de la Ve République a défendu une dimension européenne de la dissuasion nucléaire à sa façon. Il n’a jamais été question de «partager» l’arme ultime, mais de considérer les «intérêts vitaux» de la France.
CONTRE-POINT - La brutalité de l’échange entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky pourrait déclencher une prise de conscience européenne concernant l’«autonomie stratégique» de l’Union que le président français appelle de ses vœux depuis longtemps.