À la recherche depuis plusieurs années de «nouveaux paramètres» pour régler un conflit israélo-palestinien qui n’a que trop duré, Emmanuel Macron a fini par clarifier sa position sur une «solution politique», en particulier sur le choix du «moment utile» pour reconnaître un État palestinien.
Cette reconnaissance «suppose beaucoup de réformes, des évolutions, un équilibre régional, des éléments de sécurité pour Israël», a déclaré le chef de l’État, mardi, en Allemagne. Pour Emmanuel Macron, qui ne fera pas de «la reconnaissance d’émotion», contrairement à la Norvège, l’Espagne, l’Irlande et à ce que lui suggère Jean-Yves Le Drian, son ancien ministre des Affaires étrangères, une telle reconnaissance doit s’inscrire dans «un processus où les États (arabes, NDLR) de la région et Israël sont engagés, et qui peut produire, sur la base d’une réforme de l’Autorité palestinienne, un résultat utile».
D’abord, donc, la mise en œuvre par l’Autorité palestinienne (AP) «de réformes indispensables»: Emmanuel…