1er-Mai : “C'est une journée qui est sacrée pour les travailleurs, on n’y touche pas”, affirme le député LFI Éric Coquerel
Le 1er mai est un jour chômé pour de nombreux salariés en France. Toutefois, une proposition de loi pour l’ouverture des boulangeries le jour de la fête du travail est sur la table. Elle permettrait aux patrons de faire travailler les salariés sur la base du volontariat. Éric Coquerel ne souhaite pas qu'une mesure allant dans ce sens voie le jour : “Nous parlons du 1er mai en ce moment qui est la journée internationale des travailleurs - ce n’est pas la fête du travail - mais bien la fête des droits des travailleurs”, commente le député LFI.
Une nuance qu’il explique par le fait que le 1er mai serait une journée consacrée aux droits des salariés : “Nous allons parler de restriction des droits des travailleurs au lieu de parler de leurs revendications (...) Le 1er mai c’est la journée qui est sacrée pour les travailleurs, on n’y touche pas”, ajoute-t-il.
La question du volontariat
Mais alors, que dire des salariés qui se proposent pour travailler ce jour-là, une question qui se pose difficilement, selon le député : “Qu’est-ce qu’un salarié va faire quand un patron lui dit qu’il a besoin de lui pour travailler ce jour-là ? Cela laisse penser à une société très consumériste dans laquelle nous serions tous appelés à un moment donné à toujours travailler et à toujours produire”, insiste le président de la commission des finances.
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