Le plan Périclès sur le gril à l’Assemblée : pourquoi Pierre-Édouard Stérin choisit encore et encore la chaise vide

Avant, Pierre-Édouard Stérin était riche et puissant. Maintenant, il est célèbre, aussi. Même mieux que ça, après la révélation, l’été dernier, de son plan visant à assurer une triple victoire – idéologique, politique et électorale – aux droites extrêmes : Stérin est identifié. Son grand dessein est connu. Son nom circule dans les gazettes, et au-delà. Son visage apparaît sur des affiches, des cartons ou même des banderoles, tantôt avec Vincent Bolloré ou Elon Musk, tantôt seul.

Les dizaines d’entités qu’il finance directement via Périclès, son « family office » Otium Capital et son philanthropique Fonds du bien commun, mais également la Nuit du bien commun qu’il a cofondée en 2017… Ses activités se trouvent sous surveillance citoyenne, bien au-delà de la commission d’enquête sur l’organisation des élections en France, qui devait l’entendre ce mardi 20 mai, et à laquelle le milliardaire catholique a une nouvelle fois fait faux bond, invoquant toujours les « menaces de mort » à son encontre.

Valeurs actuelles fait son service après-vente

La veille, l’entrepreneur et exilé fiscal avait réclamé, comme la semaine dernière, une audition en visioconférence sous ce prétexte ubuesque du « danger » qu’il courrait au Palais Bourbon… Et ce alors même que sa présence est annoncée en grande pompe à un événement traditionaliste, mi-juin, dans les quartiers chics de Paris, en présence de l’abbé Matthieu Raffray, de Gabrielle Cluzel, plume de Boulevard Voltaire, ou du maire d’Orange apparenté Reconquête !....