Le gouvernement joue la carte de la sortie des énergies fossiles

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Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique. Sébastien SORIANO/Le Figaro

DÉCRYPTAGE - Nucléaire, hydraulique, éolien, photovoltaïque… L’heure est à la neutralité technologique.

Le futur énergétique de la France commence à prendre forme. Le projet de loi relatif à la souveraineté énergétique doit être présenté au Conseil des ministres fin janvier-début février par Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique. Il conforte les trajectoires énoncées dans le cadre de l’élaboration de la programmation énergie climat (PPE) et de la stratégie nationale bas carbone (SNBC). La présentation d’un premier texte ce lundi matin à la presse était aussi une façon d’ancrer le message dans la durée, avec des échéances à 2030, 2035 et 2050.

Ce projet de loi veut répondre à quatre enjeux: la souveraineté énergétique, la lutte contre le dérèglement climatique, la sécurisation de l’approvisionnement énergétique du pays, le tout en étant compétitif. La souveraineté passe par une sortie progressive des énergies fossiles. Une grande partie du discours repose sur la nécessité de changer d’indicateur. «Le combat n’est pas d’opposer les énergies renouvelables au nucléaire…

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