Municipales: à Paris, Lyon et Marseille, Emmanuel Macron veut éviter l’«usine à gaz»

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Le président français Emmanuel Macron s’entretient avec un habitant sur la place des Palmistes à Cayenne, dans le cadre d’une visite de deux jours en Guyane. LUDOVIC MARIN/AFP

DÉCRYPTAGE - Le président, qui souhaite que les électeurs de ces trois villes élisent leur maire plus directement en 2026, est tenté de reprendre en main cette réforme.

En 2026, les deux millions d’électeurs de Paris, Lyon et Marseille voteront-ils comme ailleurs? La majorité présidentielle prépare de nouvelles règles du jeu «plus simples» pour les élections municipales dans les trois plus grandes villes de France. Il s’agit d’aller vite, malgré le caractère explosif de l’opération, et malgré le retard déjà pris. D’abord annoncée pour fin 2023, cette réforme du mode de scrutin doit maintenant être présentée d’ici à l’été, afin d’être adoptée par le Parlement d’ici au mois de février 2025. Soit un an avant les élections.

«Moi, je suis pour appliquer la réforme», a répété Emmanuel Macron au Figaro, en marge de son déplacement à Marseille, mardi 19 mars. Dimanche, son allié François Bayrou a pressé son camp d’accélérer. «Est-ce qu’il est normal que les trois principales villes françaises, Paris, Lyon et Marseille, se voient privées du droit d’élire leur maire? Qu’est-ce qui peut justifier cela?», a lancé à Blois (Loir-et-Cher) le président du Mouvement démocrate…

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