Emmanuel Macron ne «veut» qu’une «seule chose» pour la capitale, a-t-il assuré mardi soir lors de sa conférence de presse: «Qu’un électeur puisse avoir les mêmes droits et compter autant (…) qu’à Amiens, à Besançon, ou ailleurs.» À deux ans des élections municipales de 2026, le chef de l’État souhaite donc «revenir au droit commun», à travers «une réforme en profondeur de la loi Paris-Lyon-Marseille (PLM)». Une petite révolution potentielle pour deux millions d’électeurs.
Depuis une loi de 1982, les habitants des trois plus grandes villes françaises font face à un mode de scrutin particulier, accusé d’être trop complexe. Ils ne votent pas à l’échelle de leur commune, mais à l’échelle de leur «secteur» ou de leur arrondissement. Résultat, un candidat peut remporter l’Hôtel de Ville en ayant gagné une majorité de sièges dans les secteurs, même s’il a obtenu au total moins de voix que le camp adverse. Comme le socialiste Gaston Defferre à Marseille en 1983.
Le changement voulu par Emmanuel Macron…