Municipales 2026: vers un scrutin plus direct à Paris-Lyon-Marseille

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De gauche à droite, le maire de Marseille Benoît Payan, Anne Hidalgo, Emmanuel Macron et le maire de Lyon Grégory Doucet. Coust Laurent/ABACA / Coust Laurent / Jumeau Alexis/ABACA / Jumeau Alexis / Blondet Eliot/ABACA / Blondet Eliot / Reynaud Julien/APS-Medias/ABACA / Reynaud Julien

DÉCRYPTAGE - Emmanuel Macron veut simplifier les règles dans les trois plus grandes villes, malgré l’opposition des mairies parisiennes et lyonnaises qui critiquent un «tripatouillage électoral».

Emmanuel Macron ne «veut» qu’une «seule chose» pour la capitale, a-t-il assuré mardi soir lors de sa conférence de presse: «Qu’un électeur puisse avoir les mêmes droits et compter autant (…) qu’à Amiens, à Besançon, ou ailleurs.» À deux ans des élections municipales de 2026, le chef de l’État souhaite donc «revenir au droit commun», à travers «une réforme en profondeur de la loi Paris-Lyon-Marseille (PLM)». Une petite révolution potentielle pour deux millions d’électeurs.

Depuis une loi de 1982, les habitants des trois plus grandes villes françaises font face à un mode de scrutin particulier, accusé d’être trop complexe. Ils ne votent pas à l’échelle de leur commune, mais à l’échelle de leur «secteur» ou de leur arrondissement. Résultat, un candidat peut remporter l’Hôtel de Ville en ayant gagné une majorité de sièges dans les secteurs, même s’il a obtenu au total moins de voix que le camp adverse. Comme le socialiste Gaston Defferre à Marseille en 1983.

Le changement voulu par Emmanuel Macron…

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