Beaucoup y voient une ficelle un peu grosse. À en croire le petit microcosme politique parisien, Rachida Dati n’aurait pas accepté la rue de Valois simplement pour défendre la culture française. «Quel intérêt pour elle d’entrer dans un gouvernement cramé si ce n’est un deal pour les municipales à Paris en 2026?», interroge une élue socialiste. Voilà l’affaire: en rejoignant l’exécutif macroniste, la maire ex-LR du 7e arrondissement aurait obtenu l’assurance du soutien du parti présidentiel pour tenter de conquérir la capitale dans deux ans.
Emmanuel Macron y trouverait son compte. Hanté par les catastrophes Benjamin Griveaux puis Agnès Buzyn de 2020, le chef de l’État cherche un candidat crédible pour Paris en 2026, quitte à toper avec un autre camp. Le président a déjà testé l’hypothèse Dati auprès de certains bons connaisseurs de l’écosystème électoral de la capitale. Même si, à l’Élysée, on cherche vigoureusement à démentir tout accord sur la mairie de Paris assorti à la nomination de…