Pour la première fois depuis la polémique sur sa visite à Nouméa et à Papeete, Anne Hidalgo retrouve ce mardi les élus de son Conseil de Paris. Critiquée par ses oppositions, la maire socialiste de la capitale maintient toujours le flou sur ses intentions pour les élections municipales de 2026. Mais si elle décide de briguer sa succession, elle devra peut-être se soumettre à de nouvelles règles du jeu, tout comme les candidats de Marseille et de Lyon.
Plus de quarante ans après la loi Paris-Lyon-Marseille (PLM), les députés macronistes veulent revenir dès l’année prochaine sur l’«anomalie» du mode d’élection dans ces trois villes. Accusé d’être trop complexe, celui-ci prévoit que les deux millions d’électeurs concernés ne votent pas à l’échelle de leur commune, mais à l’échelle de leur secteur ou de leur arrondissement. Première conséquence, jugée illisible: les personnalités élues à la tête des mairies «centrales» - Anne Hidalgo à Paris, l’ex-socialiste Benoît Payan à Marseille, le Vert…