Tennis : Alexander Zverev prend en photo la trace de la balle pour dénoncer un "dysfonctionnement" de l'arbitrage électronique à Madrid

Depuis le début de la saison sur terre battue, de nombreux joueurs s'indignent d'un "dysfonctionnement" de l'arbitrage électronique, généralisé sur le circuit ATP et WTA depuis le 1er janvier. Dernier fait en date : l'incompréhension du numéro 2 mondial, Alexander Zverev. L'Allemand, vainqueur de l'Espagnol Alejandro Davidovich Fokina 2-6, 7-6 (7/3), 7-6 (7/0), dimanche 27 avril, au troisième tour du Masters 1000 de Madrid, a contesté une décision validée par la technologie.

Alors qu'il menait 5-4 dans le deuxième set, une balle a été annoncée "in" par l'arbitrage vidéo, alors qu'il la voyait largement dans le couloir. Alexander Zverev s'est longuement défendu auprès de l'arbitre Mohamed Lahyani, le suppliant même de descendre de sa chaise pour venir observer la marque. Ce dernier n'ayant pas cédé, l'Allemand a décidé de prendre en photo la marque en question avec son téléphone portable, geste qui lui a valu un avertissement.

Le double vainqueur à Madrid a ensuite publié le cliché en story sur son compte Instagram. Sur celui-ci, on y voit clairement une marque de balle à quelques centimètres à gauche de la ligne. "Je pose ça là. Décision intéressante, a-t-il écrit. 

"La balle était quatre, cinq centimètres dehors"

"Je pense qu'il y a eu un dysfonctionnement du système" d'arbitrage électronique, a développé le joueur en conférence de presse d'après match. "Je suis fan de l'arbitrage électronique (...)" mais en l'occurrence, "la balle était quatre, cinq centimètres dehors", a-t-il insisté.

Alexander Zvevev a publié la photo de la balle litigeuse sur son compte Instagram, le 27 avril 2025, lors de son troisième tour au Masters 1000 de Madrid. (Capture d'écran du compte Instagram alexzverev123)
Alexander Zvevev a publié la photo de la balle litigeuse sur son compte Instagram, le 27 avril 2025, lors de son troisième tour au Masters 1000 de Madrid. (Capture d'écran du compte Instagram alexzverev123)

"J'espère que je n'écoperai pas d'une amende parce que de mon point de vue, je suis complètement dans mon droit. (...) Ce n'est pas la faute de l'arbitre (...). Si la règle dit qu'il ne peut pas descendre [pour vérifier la trace laissée par la balle], il ne peut pas descendre. Mais je vais parler aux superviseurs et à l'ATP, car ceci n'est pas normal", a-t-il conclu.

Sur terre battue, la technologie peut être contestée par la preuve de la marque. Pour le tournoi de Roland-Garros, les organisateurs maintiennent les juges de ligne sur les terrains.