Entre une défense renforcée et adaptée aux temps présents et de l’argent dépensé pour faire fonctionner un État en surpoids, nos compatriotes choisissent sans mal.
Lors de sa conférence de presse vendredi, le général Burkhard, en décrivant l’hostilité russe et son expression multiforme, nous a rappelé qu’à tous les niveaux la puissance est la condition de l’indépendance.
Lors de la présentation de son plan d’économies ce mardi 15 juillet, François Bayrou a proposé de supprimer deux jours fériés dans le calendrier, en prenant pour exemple le 8 mai et le lundi de Pâques.
Si le projet du premier ministre est nécessaire pour éviter une catastrophe financière, il n’est pas suffisant. L’état des finances publiques impose d’autres mesures, plus ambitieuses, pour remettre la France sur les rails.
ANALYSE - Le premier ministre a présenté mardi son plan pour rétablir les comptes publics. Il souhaite notamment geler retraites et prestations, supprimer deux jours fériés et mettre à contribution les plus fortunés.
DÉCRYPTAGE - Alors que le premier ministre a présenté ses orientations pour réaliser 43 milliards d’euros d’économies, le président du groupe Droite républicaine accueille certaines annonces positivement tout en rappelant ses lignes rouges.
CONTRE-POINT - Si François Bayrou a eu le courage de traiter le sujet qui fâche des dépenses de santé, il a davantage énuméré des situations à corriger que présenté des solutions concrètes.
ENTRETIEN - Vice-président du Cercle des économistes, Christian de Boissieu juge notamment que «l’année blanche» proposée par le premier ministre ce mardi est «une manière un peu brutale de réduire les dépenses».
Suppressions de jours fériés, gel des prestations sociales et coupes dans les effectifs publics : le premier ministre a détaillé son plan d’économies destiné à ramener le déficit français sous la barre des 5% du PIB dès 2026.
TRIBUNE - Le premier ministre a détaillé ce mardi ses propositions pour réaliser 43 milliards d’euros d’économies en 2026. Pour Virginie Calmels, présidente de CroissancePlus, le diagnostic du chef du gouvernement est le bon, mais l’application des mesures risque de pénaliser les entreprises et les investissements.
CONTRE-POINT - Frapper fort, sans céder aux solutions de facilité : c’est le défi de François Bayrou, qui se sait sous la menace d’une censure, quelle que soit l’ampleur de l’effort demandé ce mardi.
Si la motion de censure semble la piste privilégiée pour la rentrée, les socialistes devraient néanmoins rediscuter avec François Bayrou. Sans trop y croire.