La Russie interdit les activités d’Amnesty International jugée « indésirable »

Entre le chaos des pourparlers à Istanbul en fin de semaine dernière et le coup de fil attendu ce lundi 19 mai entre le président des États-Unis Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, le Kremlin maintient le cap de la répression des voix critiques sur sol. Le parquet général russe a ainsi déclaré lundi « indésirable » l’ONG de défense des droits humains Amnesty International, une mesure qui interdit ses activités en Russie et s’ajoute aux multiples dispositions et procès contre la société civile déjà entrepris dans le pays.

« Le siège londonien d’Amnesty est le centre de préparation de projets russophobes mondiaux financés par les complices du régime de Kiev », a accusé le parquet russe dans un communiqué. Le procureur général aurait également affirmé, selon le Monde, que les défenseurs des droits de l’homme « justifient les crimes des néonazis ukrainiens », dans la droite ligne des termes employés par le gouvernement russe pour justifier la guerre en Ukraine.

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