Le Club des prisonniers palestiniens a déclaré vendredi 14 février, dans la soirée, que 369 détenus palestiniens seraient libérés samedi par Israël, en échange de trois otages retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. "Au total, 36 condamnés à la perpétuité devraient être libérés dans le cadre du sixième échange, 24 d'entre eux seront expulsés, en plus des 333 prisonniers de la bande de Gaza arrêtés après le 7-Octobre", a déclaré à l'AFP le président de l'ONG, Abdallah Zeghari. Suivez notre direct. 

Une voiture de l'ONU brûlée à Beyrouth. Une voiture de la Force des Nations unies au Liban (Finul) a été incendiée sur la route menant à l'aéroport international de Beyrouth, qui était bloquée par des partisans du mouvement Hezbollah, selon un photographe de l'AFP. La Finul a annoncé qu'un officier avait été blessé dans l'incendie d'un de ses véhicules, demandant une enquête "immédiate" sur cet incendie et évoquant un possible "crime de guerre".

Vers une deuxième phase des négociations dès lundi ? Un responsable du Hamas a déclaré vendredi s'attendre à ce que la deuxième phase des négociations indirectes sur l'accord de trêve dans la bande de Gaza entre le mouvement islamiste palestinien et Israël commence "en début de semaine prochaine". "Les médiateurs poursuivent les discussions à ce sujet", a déclaré ce responsable, Taher al-Nounou.

L'identité des otages dévoilée par Israël. Après plusieurs jours de tensions et de menaces réciproques, Israël a confirmé, vendredi, avoir reçu les identités des otages devant être libérés samedi. Il s'agit de Sacha Trupanov, ressortissant israélo-russe, Sagui Dekel-Chen, citoyen israélo-américain, et Yair Horn, de nationalité israélo-argentine, précise le bureau du Premier ministre israélien. Peu de temps avant, les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, avaient annoncé que trois otages seraient bien libérés samedi de Gaza, y compris un otage retenu par son allié du Jihad islamique.

Un ex-otage affirme avoir été "affamé et torturé" par des combattants du Hamas. Un ancien otage israélien, récemment libéré de Gaza, est revenu vendredi sur les conditions de sa détention. "Quand j'étais à Gaza, je vivais dans la peur constante, j'avais peur pour ma vie et ma sécurité", a expliqué Keith Siegel, un Israélo-Américain libéré le 1er février, dans une déclaration vidéo adressée au président américain, Donald Trump. 

Le Comité international de la Croix-Rouge "très inquiet" pour la situation des otages. "Les dernières opérations de libération renforcent la nécessité urgente pour le CICR d'avoir accès aux personnes retenues en otage", a fait savoir l'organisme, dans un message sur son compte X. ll a facilité les échanges d'otages et de prisonniers palestiniens entre Israël et le Hamas.

Expulser les habitants de Gaza serait "extrêmement dangereux", déclare Emmanuel Macron. Le président français a de nouveau affirmé son opposition, lors d'une interview accordée au Financial Times, à la proposition de son homologue américain de reconstruire Gaza après avoir poussé les habitants à quitter l'enclave. "Pour moi, la solution n'est pas une solution immobilière. C'est une solution politique", a ajouté Emmanuel Macron.