Les médias australiens craignent d’être bannis de Facebook et Instagram

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Le groupe de Mark Zuckerberg a fait savoir en mars 2024 qu’il ne comptait pas signer de nouveaux accords de rémunération avec les entreprises de presse australiennes Romain TALON / stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Le groupe Meta refuse de renouveler des accords de rémunération signés en 2021 avec les principaux médias du pays. Face à la pression politique, il pourrait être tenté d’appliquer cette solution, déjà en œuvre au Canada.

Et si en plus de perdre une manne financière essentielle à la poursuite de leurs activités, les médias australiens devenaient invisibles sur Facebook et Instagram ? C’est en tout cas ce que craignent de nombreux éditeurs de presse australiens, avec qui Meta ne compte pas partager le moindre centime de ses revenus publicitaires. Le groupe de Mark Zuckerberg a en effet fait savoir le mois dernier qu’il ne comptait pas signer de nouveaux accords de rémunération avec les entreprises de presse australiennes. Cette annonce a poussé le gouvernement à enclencher un processus de « désignation », en vertu duquel Meta serait contraint à négocier avec les médias ou à payer une amende équivalant à 10 % de son chiffre d’affaires en Australie.

Mais le géant californien pourrait purement et simplement faire disparaître tous les contenus d'actualité de ses plateformes, comme c'est le cas au Canada depuis août dernier pour les mêmes raisons. Il s’agirait moins d’une méthode de négociation musclée que…

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