Cet article est issu du «Figaro Magazine»
Ce lundi 18 mars, Samuel Lejoyeux a passé sa matinée au commissariat. Il a déposé plainte pour provocation à la haine et à la discrimination dans le cadre de l’affaire Sciences Po: une étudiante juive qui s’est vue interdire l’entrée d’un happening propalestinien, le 12 mars, dans l’amphi Boutmy, au motif qu’elle serait «sioniste». Le mot a été entendu par plusieurs témoins présents mais pas par la jeune fille, qui a pu pénétrer dans l’amphi occupé après avoir appelé l’administration à la rescousse.
Les images du meeting et le récit des événements ont été diffusés le jour même sur X (ex-Twitter) par l’Union des étudiants juifs de France (UEJF). La ministre chargée de la lutte contre les discriminations Aurore Bergé a été la première à réagir en postant: «Ce qui s’est passé a un nom: l’antisémitisme.» Gabriel Attal et Emmanuel Macron lui-même ont pris la suite, le premier ministre annonçant qu’il allait saisir la justice. Les représentants de toutes…