À Sciences Po Paris, le wokisme pris à son propre piège

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Une banderole déployée par des étudiants sur la façade de l’école, le 7 décembre. DIMITAR DILKOFF/AFP

ENQUÊTE - Entendu dans une affaire de violences conjugales avant d’être mis en retrait, le directeur de l’IEP, Mathias Vicherat, se voulait intransigeant sur ces sujets depuis son intronisation.

Quand Sciences Po lave plus blanc que blanc. Entendu par la police il y a une semaine avec son ex-compagne dans une affaire de violences conjugales réciproques, Mathias Vicherat, le directeur de l’IEP de Paris, a proposé sa «mise en retrait provisoire» ce lundi. Le conseil de l’institut de Sciences Po, aussitôt réuni par Françoise Bertrand Dorléac, présidente de la fondation de droit privé de l’école (FNSP), a validé mardi - à 22 voix pour et 8 contre - cette mise en retrait jusqu’au 29 janvier. Une commission nouvellement créée, rassemblant les instances de l’institution, décidera des modalités d’un éventuel retour du directeur. Ou de la prolongation de sa mise en retrait…

Dans le même temps, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire. «Ça va s’arrêter quand? Certains nous expliquent que la confiance est rompue et que, même dans le cas où l’affaire serait classée sans suite, la question de la confiance se poserait encore. Cela m’interroge, en tant que citoyen, sur le rôle de…

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