Dissolution, cohabitation: dans la tête d’Emmanuel Macron

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Le nouveau rôle qu’Emmanuel Macron endossera sans peine, voire avec une délectation irrépressible, est celui de gardien d’un certain ordre républicain. AURELIEN MORISSARD

ANALYSE - Comment le président de la République aborde-t-il la «cohabitation de combat» qui s’annonce? Son caractère égocentrique deviendra-t-il un atout dans cet exercice périlleux? Ou précipitera-t-il sa chute? Ses proches nous racontent.

Cet article est issu du Figaro Magazine

Jupiter tiendra-t-il encore longtemps sur son Olympe? À force d’entendre «Macron démission!» depuis sept ans à longueur de manifestations, l’idée d’un départ avant l’heure aurait-elle fait son chemin? Un ministre des années 2000 confie mezza voce: «Personne ne croit qu’il y aura une élection présidentielle en 2027. À l’évidence, le Président actuel ne tiendra pas trois ans dans un pays bloqué.» C’est mal connaître «Manu», répondent à l’unanimité ses proches que nous avons interrogés ces derniers jours: Emmanuel Macron aime la confrontation et surtout l’adversité. La preuve: il l’orchestre.

Selon leurs dires, le chef de l’État préfère aux conflits frontaux et personnels des luttes sourdes, conduites dans la durée. Ce trait de caractère se traduit par certaines rancunes tenaces, dont Édouard Philippe ou Jean-Louis Borloo ont fait les frais. «Observez bien, dans ses relations comme dans la vie, au bout d’un moment, il veut que ça pique» nous glisse l’un…

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