En Nouvelle-Calédonie, les langues se délient. Cela fait moins de vingt-quatre heures qu'Édouard Philippe a atterri à Nouméa, ce jeudi, quand il commence à discourir devant quelque 130 jeunes, à l'étage d'un café-restaurant avec vue mer, Le Bout du Monde. Il vient d'enchaîner une série d'entretiens avec des responsables politiques, au premier jour de sa visite de six jours dans l'archipel du Pacifique. Place désormais, à la nuit tombée, à un exercice de questions-réponses de près de 2 heures avec des habitants de moins de 35 ans.
Micro en main, l'ancien premier ministre et président d'Horizons s’épanche sur sa stratégie pour l'élection présidentielle de 2027. Selon des propos rapportés au Figaro par plusieurs participants, il évoque d'emblée les «échéances nationales» et ses «ambitions nationales». «Quand on a des ambitions nationales, il faut s'intéresser aux gens», lance-t-il, en réponse à une question.
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Un jeune lui demande s'il faut éternellement l'appeler «premier ministre». «Pour le…