À Nouméa, Édouard Philippe vient «poursuivre» sa «conversation» avec la Nouvelle-Calédonie. Parti de Paris mardi à la mi-journée, l’ex-premier ministre doit entamer, vingt-quatre heures plus tard, un déplacement de six jours dans l’archipel du Pacifique. C’est sa troisième visite sur place et la plus longue. Il la commence en se rendant jeudi dans la «grande case» du Sénat coutumier, haut lieu du pouvoir kanak.
Sans la lourdeur de l’«appareil» de Matignon, «il est probablement plus facile d’aller dans l’intimité des choses», explique-t-il au Figaro. Le président d’Horizons veut «comprendre» et «sentir» une société encore divisée, malgré trois victoires du «non» aux référendums sur l’indépendance. En pleines négociations locales, en vue d’une très sensible réforme de la Constitution, Édouard Philippe a prévu d’honorer pas moins de dix rendez-vous politiques. Mais il assure n’être «mandaté par personne». Il ne voudrait pas gêner le ministre des Outre-mers, Gérald Darmanin, avec lequel il s’est…