«Il n’a plus d’allégeance au président» : mis en difficulté, Édouard Philippe obligé d’accélérer pour se sauver

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«Il n’a plus d’allégeance au président» : mis en difficulté, Édouard Philippe obligé d’accélérer pour se sauver

Édouard Philippe en visite à Libourne (Gironde) pour les législatives, le 24 juin 2024. Photo by Thibaud Moritz/ABACAPRESS.COM Thibaud Moritz/ABACA

DÉCRYPTAGE - Après l’échec du camp présidentiel au premier tour des législatives, l’ex-premier ministre n’a pas l’assurance de conserver un groupe Horizons à l’Assemblée. Agacé par cette dissolution, il ne se sent plus tenu et se démarque en défendant une ligne ni-RN ni-LFI dans l’entre-deux-tours.

Les chiffres tombent les uns après les autres, et ils ne sont pas rassurants. Ce dimanche soir, dans son bureau de l’hôtel de ville du Havre (Seine-Maritime), Édouard Philippe découvre que ses candidats aux élections législatives n’échappent pas à l’échec du camp présidentiel, qui n’obtient que 20,76 % des voix. Son proche Laurent Marcangeli, chef de file des députés sortants d’Horizons, est devancé par le Rassemblement national (RN) dans sa circonscription d’Ajaccio.

Un peu plus tard, à l’heure des remontées des grandes villes, il apprend que Pierre-Yves Bournazel, qu’il est allé soutenir à Paris, est battu par l’Insoumis Aymeric Caron. Comme lui, plusieurs candidats sont éliminés et d’autres en ballottage défavorable, quand certains parviennent à se hisser en tête grâce à leur implantation.

Dans une courte allocution, depuis sa mairie havraise, Édouard Philippe acte l’issue de ce premier tour : « La majorité sortante ne sera pas reconduite. La décision de dissoudre l’Assemblée nationale…

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