Usine Safran dans l'Ain : le directeur général de l'entreprise prévoit "une centaine de personnes" recrutées d'ici à 2030, "plus de 200" en 2040

Le directeur général de Safran, Olivier Andriès, explique jeudi 31 juillet auprès de franceinfo prévoir "une centaine" de recrutements de personnes "hautement qualifiées" d'ici à l'ouverture en 2030 de la nouvelle usine Safran de freins carbone à Saint-Vulbas (Ain), annoncée jeudi matin. "Dès l'ouverture du site, il y aura une centaine de personnes hautement qualifiées, qu'on aura d'ailleurs recrutées et formées avant", précise Olivier Andriès à franceinfo. "Ça va monter à un peu plus de 200 personnes en 2040 lorsque l'usine aura atteint sa pleine capacité".

Bénéficiant de l'accès promis à une électricité abordable, le motoriste et équipementier aéronautique français Safran a annoncé jeudi choisir la France pour implanter une nouvelle usine de freins carbone dans l'Ain, un investissement "de plus de 450 millions d'euros à terme". "Un choix de souveraineté et de réindustrialisation, de décarbonation et d’avenir", a salué Emmanuel Macron.

Augmenter la capacité de productoin de 25%

"Nous avions besoin de lancer une quatrième usine de freins carbone pour augmenter notre capacité de production de 25% dans un contexte d'augmentation du trafic aérien", déclare auprès de franceinfo le directeur général de Safran, expliquant avoir hésité pour cette implantation entre "les États-Unis, le Québec et la France".

"Le critère essentiel pour nous était d'avoir une énergie décarbonée, compétitive, mais également avec une bonne visibilité, stabilité des prix (...) C'est pour ça qu'il nous fallait soit une énergie hydraulique, soit une énergie nucléaire", ajoute-t-il. "C'était une compétition. On a fait notre analyse sur des critères totalement objectifs et économiques. La zone principale qui va être alimentée avec cette quatrième usine, c'est aussi plutôt l'Union européenne. Donc, il y avait une dimension sur la localisation de la demande".