Législatives : l’Allemagne redoute une victoire du Rassemblement national

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Législatives : l’Allemagne redoute une victoire du Rassemblement national

De gauche à droite : Giorgia Meloni ; Charles Michel ; Rishi Sunak ; Emmanuel Macron ; Olaf Scholz ; Justin Trudeau ; Ursula von der Leyen ; et Joe Biden au sommet du G7, le 13 juin. Yara Nardi / REUTERS

DÉCRYPTAGE - La droite juge l’initiative d’Éric Ciotti contraire aux valeurs démocrates chrétiennes et dénonce le RN comme «parti antiallemand».

Correspondant à Berlin

En Allemagne, comme en France, la stupeur a rapidement fait place aux doutes, puis à l’inquiétude. La décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale et le chaos politique hexagonal qui s’est ensuivi, prend de court le principal partenaire de Paris au sein de l’Union européenne. Même si Berlin ne fait aucun commentaire sur la situation politique de l’autre côté du Rhin, l’image positive laissée par Emmanuel Macron de sa visite d’État, fin mai, ressort brouillée de sa décision du 9 juin.

« L’audace qu’on prêtait au président français sur la scène européenne est en train de virer au diagnostic d’irresponsabilité, et ceci au moment où on assistait à un léger redémarrage des relations franco-allemandes », commente Jacob Ross, analyste à la Société allemande pour la politique étrangère. Traumatisé par le souvenir de la république de Weimar, ce pays conservateur goûte naturellement peu les embardées de son voisin. L’hebdomadaire de gauche Spiegel fustige un

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