Bruxelles
Un « bordel noir » en perspective avec un risque évident de blocages dans l’UE et une « perte d’influence » pour Paris. À trois jours du second tour des législatives en France, la fébrilité a gagné une partie des diplomates et fonctionnaires bruxellois, perplexes sur les différents scénarios de coalitions post-scrutin. Ils redoutent déjà un boulevard pour Marine Le Pen en 2027, qu’elle qu’en soit l’issue.
Plus qu’un gouvernement marqué à gauche, synonyme d’accroissement des déficits budgétaires, c’est la perspective d’un exécutif dirigé par l’extrême droite qui les perturbe. À la clé, une hypothèque dangereuse sur le soutien à l’Ukraine ainsi que des conflits annoncés sur la dette et le futur budget européen ou la libre circulation. Une forme de « Frexit », selon eux, si le programme du RN était appliqué à la lettre, et qui arriverait au pire moment : celui du retour potentiel de Donald Trump aux affaires début 2025.
Grands chantiers
Cette inquiétude, le Parti populaire européen…