L’Europe redoute une victoire du Rassemblement national

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Emmanuel Macron, Klaus Iohannis, président de la Roumanie, Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien et Viktor Orban, premier ministre de la Hongrie, le 27 juin, à Bruxelles. Johanna Geron / REUTERS

RÉCIT - Dans les couloirs des institutions bruxelloises, fonctionnaires et diplomates attendent avec inquiétude le second tour des élections législatives françaises.

Bruxelles

Un « bordel noir » en perspective avec un risque évident de blocages dans l’UE et une « perte d’influence » pour Paris. À trois jours du second tour des législatives en France, la fébrilité a gagné une partie des diplomates et fonctionnaires bruxellois, perplexes sur les différents scénarios de coalitions post-scrutin. Ils redoutent déjà un boulevard pour Marine Le Pen en 2027, qu’elle qu’en soit l’issue.

Plus qu’un gouvernement marqué à gauche, synonyme d’accroissement des déficits budgétaires, c’est la perspective d’un exécutif dirigé par l’extrême droite qui les perturbe. À la clé, une hypothèque dangereuse sur le soutien à l’Ukraine ainsi que des conflits annoncés sur la dette et le futur budget européen ou la libre circulation. Une forme de « Frexit », selon eux, si le programme du RN était appliqué à la lettre, et qui arriverait au pire moment : celui du retour potentiel de Donald Trump aux affaires début 2025.

Grands chantiers

Cette inquiétude, le Parti populaire européen…

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