Une offensive "massive". Les autorités de Moscou et sa région ont fait état mardi 11 mars d'une "attaque de drones ennemis" attribuée à l'Ukraine, alors que la Russie poursuit son invasion du pays. Au total, l'armée russe dit avoir abattu 337 drones sur le territoire, dont 91 dans la région de Moscou. "Pour l'heure, nous avons recensé un mort et trois blessés dans le district urbain de Leninski et à Domodedovo", deux localités de la grande banlieue sud de Moscou, a fait savoir le gouverneur de la région, Andreï Vorobiov, sur Telegram. Cette attaque n'a pour l'instant pas été revendiquée. Elle intervient à quelques heures de la reprise des discussions entre l'Ukraine et les Etats-Unis, qui ont rendez-vous mardi à Riyad (Arabie saoudite). Suivez notre direct.

Marco Rubio espère "résoudre" la suspension de l'aide à Kiev lors des pourparlers. Le chef de la diplomatie américaine a assuré lundi que "ce qui se passera demain sera déterminant à cet égard", alors que le président Donald Trump a décidé il y a peu de couper le soutien militaire de Washington à Kiev. Il a également jugé prometteuse une proposition ukrainienne de cessez-le-feu partiel dans la guerre avec la Russie : "Je ne dis pas que cela seul sera suffisant, mais c'est le genre de concession nécessaire afin de mettre fin au conflit", a déclaré Marco Rubio à des journalistes.

Pas de discussions prévues entre les Etats-Unis et la Russie cette semaine. Aucune rencontre entre les négociateurs des deux pays n'est au programme en Arabie saoudite, a annoncé lundi la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Sakharova, citée par l'agence Tass. Plusieurs médias américains avaient annoncé l'ouverture mardi d'un nouveau cycle de négociations entre Moscou et Washington.

Les réunions s'enchaînent à Paris pour préparer l'après-guerre en Ukraine. La France multiplie cette semaine les consultations avec ses partenaires européens pour tenter de définir les garanties de sécurité à fournir à l'Ukraine en cas de cessez-le-feu, mais aussi de renforcer la défense du continent. Emmanuel Macron doit d'abord s'exprimer mardi devant "les chefs d'état-major des pays qui souhaitent prendre leurs responsabilités" et qu'il a inivités à Paris. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, réunira ensuite mercredi ses homologues du groupe E5 (France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Pologne), ainsi que des représentants de l'Union européenne et de l'Otan et, en visioconférence, le ministre ukrainien de la Défense.