FIGAROVOX/ENTRETIEN - Avant le sommet sur les océans à Nice, Emmanuel Macron a dénoncé ce 7 juin ses adversaires qui «“lavent le cerveau” sur l’invasion du pays et les derniers faits divers» sans parler du climat. La journaliste Céline Pina voit dans cette outrance le signe d’un président impuissant.
Le président, qui a assuré la mobilisation du gouvernement pour « faire reculer le crime » après la mort d’une assistante d’éducation poignardée mardi matin par un élève à Nogent, s’en était pris dimanche à ceux qui « préfèrent “brainwasher” (…) sur les derniers faits divers ».
ANALYSE - De Bruno Retailleau à Édouard Philippe en passant par Jordan Bardella, nombre de personnalités en vue pour 2027 revendiquent de s’inspirer de la première ministre italienne.
RÉCIT - S’il a esquissé publiquement un semblant de mea culpa, le chef de l’État n’a en réalité jamais renié sa décision du 9 juin 2024. Incomprise par la quasi-totalité de son camp, celle-ci a pourtant plongé la France dans l’instabilité et privé le président de l’essentiel du pouvoir.
Le président est indéniablement plus faible qu’il ne l’était il y a un an ; le gouvernement, de plus en plus liquide, attend d’être aspiré par le siphon de la censure ; son ministre le plus populaire - Bruno Retailleau - cherche déjà comment s’échapper.
RÉCIT - Dans un entretien accordé dimanche à la presse régionale sur l’écologie, le président de la République s’en est pris aux figures qui « voudraient faire oublier le combat pour le climat ».
CHRONIQUE - La troisième conférence des Nations unies sur l’océan, qui s’ouvre ce lundi à Nice, revêt une importance cruciale. Les mers constituent un enjeu vital pour la sécurité économique, numérique, énergétique et alimentaire des nations.
RÉCIT - Dans tous les partis, les députés sortants battus en juillet dernier ne se remettent toujours pas d’une défaite qu’ils n’avaient pas anticipée.
Le dimanche 9 juin 2024, le président de la République annonçait dissoudre l’Assemblée nationale dans une allocution télévisée. La Constitution indique toutefois un délai bien particulier pour que le chef d’État puisse s’en saisir une nouvelle fois.
RÉCIT - Le candidat Horizons, qui se dit «malade de colère» dans son dernier livre, Le Prix de nos mensonges, fait un pari compliqué : concilier la critique du bilan du président avec son passé à Matignon, sans apparaître inconséquent.