INFO LE FIGARO - Le président de la République, qui a relancé un cycle de consultations en vue de la nomination d’un nouveau premier ministre, a secrètement reçu l’ancien chef de l’État à l’Élysée dimanche soir.
Lors d’un meeting à Redon, le chef des Insoumis a assuré que la consultation d’Emmanuel Macron «n’aboutira pas» et dit «avoir l’espoir» que le reste de la gauche n’aura «pas la bêtise d’entrer au gouvernement».
CHRONIQUE - Remplaçant peu à peu la défiance, c’est bien la haine qui semble s’emparer du monde politique, non seulement des leaders entre eux, mais du peuple envers certains de ses dirigeants.
Alors qu’il rencontrait ses lecteurs à Marseille, l’ancien chef de l’État a été interpellé par un enseignant, vendredi 22 novembre. Le 8 novembre dernier, l’ancien président avait notamment considéré que les professeurs ne travaillent que «six mois par an», déclenchant une polémique.
DES DEUX CÔTÉS DE L'ATLANTIQUE (2/3) - Comme tous les quatre ans, la campagne présidentielle américaine intrigue par ses méthodes de communication, qui rejaillissent souvent sur nos prétendants à l'Élysée. Avec 2007 en ligne de mire, Nicolas Sarkozy veut moderniser la politique française en affichant ouvertement son admiration pour les États-Unis.
On a fait un mauvais procès au ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau parce qu'il a osé déclarer que l'État de droit n'est ni intangible ni sacré. Or, ses modalités doivent s'adapter aux demandes de la nation exprimées lors des élections.
CONTRE-POINT - En prenant pour cible Bruno Retailleau, l'aile gauche du nouvel arc majoritaire contribue plutôt à renforcer l'image de fermeté et de détermination du nouveau ministre de l'Intérieur qu’à le disqualifier.
ENTRETIEN EXCLUSIF - Pour sortir le pays de «l’impasse», l’ex-chef de l’État appelle les «forces politiques de gouvernement» «à se hisser au-dessus des intérêts partisans». Selon lui, Les Républicains doivent «œuvrer à faire nommer un premier ministre de droite».
ANALYSE - Si le «dégagisme» bon teint du «nouveau monde» prétendait renvoyer au passé les éléphants d’hier, la campagne présidentielle qui se dessine pour 2027 prend des faux airs d’une vieille affiche déjà vue.