Vingt ans après, l’ombre de Nicolas Sarkozy plane toujours sur Beauvau

C’est devenu un passage obligé pour tout ministre de l’Intérieur. À peine avait-il pris le temps de déballer ses cartons place Beauvau que Bruno Retailleau invitait à déjeuner début octobre Nicolas Sarkozy, l’un de ses illustres prédécesseurs. Alors que l’ancien président de la République a pu compter ces quatre dernières années sur la loyauté de Gérald Darmanin - un fidèle depuis la primaire de la droite en 2016 -, il n’a jamais été particulièrement proche de son successeur filloniste. Au point que certains ont même cru l’ex-chef de l’État capable de quitter Les Républicains si Bruno Retailleau en prenait un jour la tête.

Deux ans plus tard, de l’eau a manifestement coulé sous les ponts entre les deux hommes. Invité de CNews-Europe 1 fin septembre, Nicolas Sarkozy a même dit « apprécier les débuts » du Vendéen. Un passage de témoin loin d’être rejeté par le principal intéressé. « C’est flatteur, sourit Bruno Retailleau auprès du Figaro. Nicolas…

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