Pourquoi l’État peine à récupérer l’argent du travail au noir

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Le secteur du BTP est responsable de 61 % du montant des redressements en 2023. tong2530 - stock.adobe.com

Malgré une hausse des sanctions chaque année, les sommes réellement recouvrées restent dérisoires.

À trois mois des élections européennes, difficile de trouver un sujet plus consensuel que la lutte contre le travail dissimulé. Lucide, l’exécutif s’est lancé dans une grande campagne de communication. Son objectif est de mettre en valeur les progrès réalisés dans sa lutte pour récupérer les milliards d’euros de fraude sociale qui lui échappe chaque année. Gabriel Attal s’est lancé sur le sujet il y a quelques jours, en mettant en avant les résultats de « l’offensive massive » engagée lors de son passage au ministère des Comptes publics. « Les redressements pour le travail au noir ont atteint près de 1,2 milliard d’euros en 2023 », s’était réjoui le chef du gouvernement en déplacement dans les Vosges début mars. Un résultat qualifié « d’historique ». « C’est 50 % de plus que l’année précédente. C’est deux fois plus qu’en 2017 », insistait-il.

Ce mercredi, une nouvelle séquence était organisée par Bercy et l’Urssaf pour exposer plus précisément les résultats du volontarisme du gouvernement…

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