Le président est indéniablement plus faible qu’il ne l’était il y a un an ; le gouvernement, de plus en plus liquide, attend d’être aspiré par le siphon de la censure ; son ministre le plus populaire - Bruno Retailleau - cherche déjà comment s’échapper.
FIGAROVOX/CHRONIQUE - Dans un entretien accordé à la presse régionale à l’occasion du sommet des océans, le président de la République a estimé que «certains préfèrent, pendant ce temps-là, brainwasher (laver le cerveau) sur l’invasion du pays et les derniers faits divers». Entre cette déclaration et le clash entre Trump et Musk, notre chroniqueur s’inquiète pour la rationalité de nos dirigeants politiques.
FIGAROVOX/ENTRETIEN - Avant le sommet sur les océans à Nice, Emmanuel Macron a dénoncé ce 7 juin ses adversaires qui «“lavent le cerveau” sur l’invasion du pays et les derniers faits divers» sans parler du climat. La journaliste Céline Pina voit dans cette outrance le signe d’un président impuissant.
Contre le décrochage observé dans les classements internationaux, le parlementaire des Pyrénées-Atlantiques défend le retour aux fondamentaux et le lancement d’expérimentations à l’échelle du terrain. Deux bases d’un renouveau pédagogique qu’il juge urgent.
ENTRETIEN - Le partisan de l’union des droites assume pleinement son alliance avec le RN dans un livre et fustige ses anciens amis des Républicains, jugés coupables d’avoir rejoint le «canot de sauvetage» de la macronie.
LA BATAILLE DES IDÉES - Si le ministre de l’Intérieur vise l’élection présidentielle, il lui faudra élargir sa base sociologique comme son corpus doctrinal.
Les Républicains rejettent un changement du mode de scrutin aux législatives qui favoriserait, selon eux, les stratégies partisanes aux dépens de l’ancrage politique territorial des élus.
Si le président d’Horizons apparaît en position de favori dans les sondages à deux ans de l’élection, beaucoup à droite considèrent que l’histoire est loin d’être écrite.
CONTRE-POINT - Dans la perspective de 2027, les municipales de 2026 pourraient servir de laboratoire d’une coalition de gestion entre les partis de droite, du centre et même de gauche.
CHRONIQUE - Il y a un an, le nouveau président des Républicains était invisible et inaudible. Peu de personnes auraient misé sur sa montée en puissance au point de commencer à inquiéter Édouard Philippe. Et si sa chance était de retrouver l’électorat perdu de François Fillon en 2017 ?
DÉCRYPTAGE - Le nouveau parton des Républicains a procédé à ses premières nominations et obtenu des gages de Laurent Wauquiez, maintenu à la tête du groupe DR à l’Assemblée nationale.
TRIBUNE - Après sa victoire, le nouveau président des Républicains va enfin pouvoir doter le parti d’une proposition politique substantielle, estime l’essayiste*. Reste à voir s’il parviendra à réunir suffisamment d’électeurs autour d’une ligne libérale-conservatrice.