L’éditorial d’Yves Thréard : «Le pouvoir stupéfiant des narcos»
Si les Français connaissent l’ultraviolence des narcotrafiquants, ils savent moins que ces derniers tentent de plus en plus d’acheter le silence ou la bienveillance du voisinage.
Si les Français connaissent l’ultraviolence des narcotrafiquants, ils savent moins que ces derniers tentent de plus en plus d’acheter le silence ou la bienveillance du voisinage.
En amenant l’Américain à laisser tomber sa demande de cessez-le-feu pour rechercher un « accord de paix rapide », le président russe a posé d’emblée la question territoriale sur la table.
Donald Trump, confronté, à 10.000 km de là, à un autre dirigeant désireux de faire entériner ses annexions, aurait donné son blanc-seing à Benyamin Netanyahou.
Pour le maître du Kremlin, la normalisation des relations avec Washington, une coopération économique accrue et la relégation de l’Ukraine au rang de question subsidiaire semblent à portée de main.
Le gouvernement a certes présenté un plan d’adaptation au changement climatique, mais les financements sont clairement insuffisants.
Pendant que les États-Unis punissent et humilient à coups de droits de douane les trois quarts de la planète, Pékin resserre ses liens avec ses voisins asiatiques, avec l’Afrique et avec l’Amérique du Sud.
Le moment d’abattre ses cartes approche pour le président américain. La première puissance mondiale n’en manque pas, pour peu qu’elle veuille les utiliser.
Jamais l’État hébreu, dans sa légitime défense après une agression sans précédent, n’aurait dû s’abaisser à ce point d’inhumanité qui permet à son ennemi de se prétendre au même niveau.
L’Europe, longtemps maître de l’automobile, a perdu sa suprématie au profit de la Chine, nouvel ogre du secteur.
Trois mois après, le pape trace son chemin. Pas de déclarations fracassantes, pas de décisions intempestives, le nouveau souverain pontife installe son style sans bruit.