Attentat de Moscou: la Russie persiste à accuser Kiev et l’Occident

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Des citoyens se recueillent devant un mémorial de fortune, à proximité de la salle de concert du Crocus City Hall, vendredi, à Moscou. Evgenia Novozhenina/REUTERS

REPORTAGE - Une semaine après l’attaque qui a fait 143 morts et 360 blessés, l’enquête est dans le flou et la population, livrée à ses questions, reste sous le choc.

De notre correspondant à Moscou

Moscou n’en démord pas: derrière l’attentat contre le Crocus City Hall, le 22 mars, qui a fait au moins 143 morts et 360 blessés, c’est bien l’Ukraine et les Occidentaux qui sont en cause. Un message, martelé toute la semaine et qui n’a pas varié sur le fond, en dépit de la reconnaissance par Vladimir Poutine, lundi 25 mars, que des «islamistes radicaux» ont pu commettre cette attaque - ce qui pour Moscou ne remet pas en cause les véritables responsabilités.

Le ton était donné. «Nous pensons que l’action a été préparée à la fois par des islamistes radicaux eux-mêmes et, bien entendu, facilitée par les services secrets occidentaux, et que les services secrets ukrainiens eux-mêmes sont directement impliqués», a résumé mardi dernier Alexandre Bortnikov, le directeur du FSB, les services de sécurité russes.

Le pouvoir russe se met en ordre de bataille

Selon lui, l’objectif était de «semer la panique dans la société russe». «Bien sûr, l’Ukraine est responsable», a glissé ce même jour, sur le ton de l’évidence…

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