CHRONIQUE - Riches, libres, en bonne santé - et pourtant de plus en plus déprimés, obèses et addicts. Dans La Peine et le Plaisir (PUF), le sociologue Hugues Lagrange ausculte les « maladies du bonheur ». L’illusion méritocratique qui rend chaque individu responsable de son destin conduit à la frustration des perdants de la course à la réussite.
CHRONIQUE - Non, « les » intellectuels ne se sont pas tous trompés. Ce n’est donc pas de la faillite « des » intellectuels qu’il faut parler mais de la faillite de certaines élites, l’extrémisme déguisé en vertu ayant exercé sa séduction bien au-delà de l’intelligentsia.
Le président est indéniablement plus faible qu’il ne l’était il y a un an ; le gouvernement, de plus en plus liquide, attend d’être aspiré par le siphon de la censure ; son ministre le plus populaire - Bruno Retailleau - cherche déjà comment s’échapper.
Le catalogue des insultes et des menaces a révélé le marigot d’incohérences et de conflits d’intérêts dans lequel baigne le pouvoir suprême aux États-Unis.
Trois hommes incarnent trois droites différentes : Retailleau le libéral-conservateur, Philippe le techno-progressiste et Ciotti le nationalo-césariste.
La dictature du diagnostic de performance énergétique (DPE), cauchemar des propriétaires, a produit ce qu’elle devait produire : la création d’un système de magouille mais surtout une déstabilisation du marché immobilier.
N’ayant produit que des mirages, le « shérif » de Washington menace maintenant de prendre ses cliques et ses claques et de laisser les protagonistes se débrouiller entre eux. C’est exactement ce que veut l’homme fort de Moscou.