L’éditorial de Laurence de Charette : «Les mauvais vents des éoliennes»

L’écologie se débarrassera-t-elle bientôt de ses obsessions punitives ? Cette semaine, les députés ont mis un coup d’arrêt salutaire aux ZFE (zones à faibles émissions, qui restreignent la circulation des véhicules les plus anciens), un de ces acronymes qui écorchent la langue autant que le bon sens. Personne, évidemment, n’est favorable à la pollution, mais la pureté de l’air peut-elle vraiment s’exempter de justice sociale ? Les bonnes intentions font rarement de bonnes politiques : si simple soit-il, cet adage mériterait, assurément, d’être un peu plus médité.

À travers la France, les affairistes de l’éolienne convoitent aujourd’hui des implantations de plus en plus extravagantes. Coloniser les campagnes et les façades maritimes ne leur suffit pas : saccager les paysages de Proust près de Combray, défigurer les plages du Débarquement ou encercler le château de Lamartine de mâts métalliques géants ne les effraye plus.

Le « climat » réclame-t-il vraiment tant d’absurdité ?

Emmanuel Macron n’a-t-il pas pourtant lui-même relevé…

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