JO d’hiver 2030 : Grospiron, Péchalat, Crétier, Holtz… tour d’horizon des candidats à la présidence du Comité d’organisation
Le temps presse. Le 24 juillet, lors de la désignation officielle des Alpes françaises pour accueillir les Jeux d’hiver 2030, le Comité international olympique avait donné cinq mois aux organisateurs français pour composer un comité d’organisation et nommer un président. Si la candidature tricolore avait été express, depuis, le projet a accumulé les retards.
Michel Barnier, l’ancien Premier ministre, a en décembre été chargé par le CIO d’une mission bénévole et temporaire pour accompagner le projet. Une présence rassurante indispensable après le renoncement de Martin Fourcade qui apparaissait depuis des mois comme le candidat idéal pour occuper le poste de président du comité d’organisation.
Les noms de Marie Martinod (40 ans ; spécialiste du ski acrobatique, halfpipe, médaillée d’argent des JO 2014 et 2018, consultante pour RMC, L’Équipe ou France Télévisions, membre du conseil d’administration du CNOSF) et Vincent Jay (39 ans ; champion olympique de biathlon en 2010, qui fut directeur du club des sports de Val d’Isère avant de devenir directeur opérationnel du projet Alpes Françaises 2030 pour la région AURA) se sont rapidement dégagés.
Ils ont été rejoints dans la course à la présidence par Edgar Grospiron. À 55 ans, le médaillé d’or de ski acrobatique, bosses, lors des JO d’Albertville en 1992, devenu un conférencier après avoir été consultant dans les médias ou pour l’équipe de France de ski freestyle et avoir été le directeur général de la candidature olympique d’Annecy pour les Jeux d’hiver 2018, est prêt pour une nouvelle aventure. Nathalie Péchalat (41 ans) aussi. Danseuse sur glace elle participa aux JO de Turin en 2006 et de Vancouver en 2010, avant de devenir présidente de la Fédération des Sports de glace. Présidente déléguée du Club France durant les Jeux de Paris 2024, elle a accompagné l’événement qui a profondément marqué le sport français.
Parti plus tard, Jean-Luc Crétier (58 ans), le champion olympique de descente de Nagago en 1998 (moniteur de ski et consultant sur RMC) a, dans sa profession de foi publiée par le Dauphiné, expliqué : « Je suis tout à fait déterminé à mettre mon expérience et ma passion pour l’olympisme qui m’a forgé en tant qu’homme, montagnard et sportif à la disposition de votre projet olympique inspirant et exaltant. » Et, pour compléter la liste, Gérard Holtz (78 ans), l’ancien présentateur vedette de France Télévisions s’est déclaré.
Si Michel Barnier a annoncé à l’AFP avoir reçu « 8 ou 9 candidatures », le nom de Michel Vion (ancien président de la Fédération française de ski), actuellement secrétaire général de la Fédération internationale de ski, a circulé. Mais l’ancien champion du monde du combiné a déclaré qu’il n’était « pas candidat».
Les régions Auvergne Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur, l’Etat (Marie Barsacq la ministre des Sports et Pierre-Antoine Molina, le délégué interministériel), le Comité national olympique et sportif français, le Comité paralympique et sportif français doivent se réunir pour trouver le candidat idéal. En espérant être en mesure de le présenter lors du lancement du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques, le 18 février, à Décines au stade de Lyon.