REPORTAGE VIDÉO – Joël, Jean-Louis, Clément, Josette ou encore Jean-Baptiste ont un point commun. Ils font partie de cette France rurale qui roule avec une vieille voiture. Cela pourrait sembler romantique, si ça ne risquait pas de devenir interdit dans certaines zones.
CONTRE-POINT - Il n’aura pas fallu moins qu’une contestation radicale pour aboutir à une copie remaniée de la part du gouvernement.
RÉCIT - Sous la pression d’une opinion publique qui dénonce une pratique arbitraire, l’Assemblée nationale examine la suppression des restrictions de circulation. L’exécutif cherche une voie médiane.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que la suppression des zones à faibles émissions est examinée à l’Assemblée nationale à partir de ce 8 avril, Paul de Breteuil, du think-tank Écologie Responsable, préconise de revoir le système de vignette Crit’Air pour qu’il tienne réellement compte de la pollution propre à chaque véhicule.
À partir de ce 8 avril, les députés vont examiner le projet de loi simplification avec à la clé, le vote d’une possible suppression des ZFE. En attendant, les défenseurs de la mesure tentent de convaincre avec des arguments sur la qualité de l’air.
DÉCRYPTAGE - Pour ses opposants, les restrictions de circulation affectent en premier les ménages les plus modestes, éloignés des centres urbains.
DÉCRYPTAGE - Les députés ont fait un premier pas vers la suppression du dispositif des zones à faibles émissions (ZFE), qui interdisent l’accès à plusieurs grandes villes aux véhicules polluants.
TRIBUNE - Face à la colère que suscite l’exclusion des véhicules polluants de certaines zones urbaines, plusieurs maires, dont David Lisnard et Robert Ménard, demandent la suppression de l’obligation nationale d’instaurer les zones à faibles émissions.
La proposition de loi de la députée Sylvie Bonnet, cosignée par une cinquantaine de députés, demande la suspension de cette mesure de restriction de circulation socialement injuste.
DÉCRYPTAGE - Le 26 mars, les députés ont voté en commission la suppression des zones à faibles émissions (ZFE). Ces derniers examineront cet article en séance à partir de ce mardi 8 avril. Un premier pas vers une abolition définitive ?