DÉCRYPTAGE - Le premier ministre s’est montré favorable, ce mardi 15 juillet, à la suppression de l’abattement fiscal de 10 % dont bénéficient aujourd’hui les retraités au titre des frais professionnels, pour le remplacer par un dispositif plus ciblé.
Le gouvernement ayant fixé l’effort budgétaire à 40 milliards d’euros en 2026, l’idée de désindexer de l’inflation certaines dépenses fait son chemin. En fonction du scénario, jusqu’à 28 milliards pourraient ainsi être économisés.
Interrogé sur France 2, le ministre de l’Économie a confirmé la suppression de l’abattement automatique de 10% dont bénéficient les retraités, au profit d’un dispositif plus ciblé.
Si le projet du premier ministre est nécessaire pour éviter une catastrophe financière, il n’est pas suffisant. L’état des finances publiques impose d’autres mesures, plus ambitieuses, pour remettre la France sur les rails.
CONTRE-POINT - Si François Bayrou a eu le courage de traiter le sujet qui fâche des dépenses de santé, il a davantage énuméré des situations à corriger que présenté des solutions concrètes.
ENTRETIEN - Vice-président du Cercle des économistes, Christian de Boissieu juge notamment que «l’année blanche» proposée par le premier ministre ce mardi est «une manière un peu brutale de réduire les dépenses».
TRIBUNE - Le premier ministre a détaillé ce mardi ses propositions pour réaliser 43 milliards d’euros d’économies en 2026. Pour Virginie Calmels, présidente de CroissancePlus, le diagnostic du chef du gouvernement est le bon, mais l’application des mesures risque de pénaliser les entreprises et les investissements.
Bien que de nature à redresser la trajectoire des comptes publics, l’effort de près de 44 milliards d’euros annoncé par le premier ministre a ulcéré les oppositions.
Alors que le premier ministre doit annoncer ce mardi à 16h son plan pour redresser les comptes publics, les pistes évoquées font déjà l’objet de toutes les critiques. En particulier «l’année blanche», qui consiste à geler tout ou partie des dépenses indexées sur l’inflation.
CONTRE-POINT - Frapper fort, sans céder aux solutions de facilité : c’est le défi de François Bayrou, qui se sait sous la menace d’une censure, quelle que soit l’ampleur de l’effort demandé ce mardi.
TRIBUNE - Face à un possible rabotage des dispositions fiscales de la loi du 1er août 2003 sur le mécénat dite «loi Aillagon» , l’ancien ministre de la Culture défend ce texte qui a permis, assure-t-il, d’accroître les moyens de toutes les causes d’intérêt général.
Dans un contexte de finances publiques sous tension, où tous les budgets sont scrutés, la fête nationale n’échappe pas à la règle. Cette célébration nationale, qui a lieu lundi, requiert une logistique millimétrée, et a donc un certain coût.
DÉCRYPTAGE - Les compagnies, et notamment les low cost, réduisent leur offre de sièges dans l’Hexagone. En revanche, elles augmentent leurs dessertes dans le sud de l’Europe.