En Ukraine, l’armée recule mais veut faire payer cher chaque mètre carré de terrain perdu

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Une cérémonie funéraire à Travkine, dans la région de Tchernihiv en Ukraine, le 4 octobre 2024.  Evgeniy Maloletka / AP

DÉCRYPTAGE - L’armée ukrainienne espère épuiser l’armée russe, mais souffre elle-même d’un manque d’hommes et de munitions.

Kiev

Les troupes russes ont pénétré dans la ville de Toretsk en début de semaine, et les combats font rage dans cette place forte, âprement disputée par les deux armées. Une semaine plus tôt, c’était Vuhledar, encerclée, qui tombait à 80 kilomètres plus au sud, malgré une résistance acharnée de ses défenseurs. Depuis le début de l’année 2024, les troupes ukrainiennes reculent et perdent du terrain. Marinka fut la première ville à tomber en janvier 2024, suivie d’Avdiivka, cette ville industrielle qui verrouillait le centre de l’oblast de DonetskDésormais, c’est la ville de Pokrovsk, important nœud routier et ferroviaire, qui est menacée.

Après de longs mois de guerre de positions durant lesquels la ligne de front n’a que peu évolué, l’Ukraine perd à nouveau du terrain, submergée par les assauts incessants des troupes russes, qui, villages après villes, ont raison des défenses ukrainiennes, mais au prix de larges pertes. Profitant de sa supériorité…

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