Fiscalité : à l’ONU, Pedro Sanchez et Lula veulent fédérer autour de la taxe Zucman
Alors que se tient, jusqu’à jeudi, à Séville, le quatrième sommet pour le financement du développement sous l’égide de l’ONU, Pedro Sanchez, premier ministre socialiste espagnol, a annoncé qu’il allait œuvrer avec le Brésil, « et d’autres pays, pour une plus juste taxation des super-riches ».
L’initiative se place dans le prolongement des efforts du président Lula, qui avait mis cette mesure de justice fiscale au cœur des travaux du G20 alors que le Brésil en assurait la présidence l’an dernier. L’ancien syndicaliste avait convié Gabriel Zucman à présenter son projet de prélèvement plancher de 2 à 3 % sur le patrimoine des milliardaires.
Ce mardi 1er juillet, l’économiste s’est empressé de « remercier l’Espagne et le Brésil d’avoir lancé ce qui pourrait devenir une coalition internationale de pays taxant les super-riches ». La formation de cette coalition de pays de gauche offre de nouvelles pistes de recettes alors qu’il manque 4 000 milliards de dollars pour l’aide au développement et que les États-Unis viennent de torpiller la taxation minimale des multinationales.
Elle pourrait aussi donner de l’entrain à la proposition de loi inspirée de la taxe Zucman. Portée par les députées Éva Sas et Clémentine Autain, le texte a été largement adopté à l’Assemblée, avant d’être retoqué le 12 juin dernier au Sénat.
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