Le contraste est cruel. «T’es mieux accueilli que Macron, hein, Jordan?», lance une voix lointaine, dans la cohue générale du Salon de l’agriculture. Voilà le président du Rassemblement national pris dans la nasse des caméras, déambulant dans les allées du pavillon 1, là où, samedi, le chef de l’État se trouvait, escorté par la police, sous les huées d’un public tenu à distance. Le «tapis rouge» après le «fiasco», sourit le directeur de campagne du RN pour les élections européennes, Alexandre Loubet. «On commence dans de meilleures conditions», renchérit sa collègue, Caroline Colombier, élue de Charente.
Sourires partout, donc, ce dimanche matin, peu avant l’arrivée de Jordan Bardella. Parmi ses soutiens, Fabrice Leggeri, numéro 3 de la liste RN et ancien patron de Frontex. Bienvenue! Ravie que nous fassions partie de la même famille politique jubile Laure Lavalette, porte-parole du parti et députée. C’est une grande joie et cela crédibilise nos propositions. Savoir que vous étiez au cœur…