DÉCRYPTAGE - A quelques jours «du vote de confiance», le premier ministre n’hésite plus à se placer en fervent défenseur des jeunes et des actifs, quitte à pointer du doigt les retraités.
Baisses de prix, changement de méthode dans le calcul d’aides, ou encore nouvelles réglementations pour lutter contre la fraude : la rentrée scolaire va, comme chaque année, apporter son lot de nouveautés.
Le groupe bancaire qui comprend aussi Monabanq a indiqué dans un communiqué avoir été victime d’un «dysfonctionnement interne» empêchant ses clients de payer et retirer par carte bancaire «entre 17h20 et 19h30».
Une première phase de travaux, évaluée à 450 millions d’euros, est annoncée à partir de 2027. Elle sera financée en majorité sur des recettes propres et du mécénat.
Avec sa décision de solliciter un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre, François Bayrou essaye quasi désespérément d’alerter les Français sur la situation budgétaire. Mais le déni de réalité est bien ancré.
DÉCRYPTAGE - La chute presque annoncée du premier ministre plonge aussi les textes budgétaires dans l’inconnu, alors que le gouvernement prévoyait de les déposer le 7 octobre au Parlement.
Entre hausse des prix et arbitrages indispensables, des parents doivent revoir leurs dépenses à la baisse pour équiper leurs enfants. Fournitures, vêtements ou activités extrascolaires, rien n’échappe aux économies.
TRIBUNE - En demandant la confiance de l’Assemblée nationale avant les débats budgétaires, François Bayrou rappelle que le budget est une question hautement politique. Le Parlement devra donc être pleinement impliqué dans son élaboration, argumentent plusieurs parlementaires LR et l’essayiste Erwan Le Noan.
TRIBUNE - En décidant de s’en remettre à un vote de confiance devant une Assemblée nationale qu’il sait lui être majoritairement hostile, le premier ministre jette l’éponge avant même d’avoir cherché à trouver des compromis, déplorent Jean-Éric Schoettl et Jean-Pierre Camby.
DÉCRYPTAGE - L’annonce du premier ministre d’un vote de confiance le 8 septembre a fait grimper à plus 3,50 % le taux auquel l’État emprunte à dix ans, tout proche de celui de notre voisin transalpin.
Face aux appels au blocage, le centriste demande une «clarification» et provoque un vote de confiance le 8 septembre. Le RN et LFI ont déjà annoncé souhaiter son départ.