La défense civile de Gaza a annoncé que 56 personnes, dont six venues chercher de l'aide humanitaire, ont été tuées par des tirs israéliens jeudi 26 juin dans le territoire palestinien ravagé par plus de vingt mois de guerre. Dix-sept personnes ont été tuées à la suite d'une frappe israélienne sur un groupe de civils près du carrefour Al-Baraka, dans la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Ces nouvelles pertes portent à 56 le nombre total de morts depuis l'aube, dont six personnes qui attendaient une distribution d'aide humanitaire, selon Mahmoud Bassal.
Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat, précisant attendre plus de précisions pour répondre à ces allégations.
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a, par ailleurs, qualifié jeudi de "génocide" la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza, en réclamant "un accès immédiat et urgent à l'aide humanitaire" dans le territoire palestinien, piloté par "les Nations unies".
Il y a aujourd'hui "une situation catastrophique de génocide" à Gaza, a estimé le dirigeant socialiste en marge d'une réunion du Conseil européen à Bruxelles, en faisant référence à un rapport récent du représentant spécial de l'UE pour les droits de l'homme sur la situation humanitaire dans le territoire palestinien.