Course à la Lune: et si la Chine prenait de vitesse les États-Unis?

Dans la course à la Lune, la Chine tente de doubler les États-Unis. Artemis, le programme de retour sur la Lune des Américains, prend du retard. La Nasa a annoncé en janvier, le décalage d’un an, à 2026, d’Artemis III, la mission qui doit déposer des astronautes sur la surface du satellite de la Terre. Après Artemis II, décalée de 2024 à 2025, qui doit envoyer quatre astronautes autour de la Lune sans s’y poser, Artemis III doit marquer la première étape d’une présence américaine durable sur la Lune. Une première depuis 1972 et la fin du programme Apollo.

Mais des incertitudes demeurent sur la capacité des États-Unis à tenir ce calendrier: les atterrisseurs Starship, développés par SpaceX, et Blue Moon, conçu par Blue Origin, ne sont pas prêts. Et le vaisseau Starship, lancé par une Falcon Heavy, n’a pas encore démontré ses capacités après deux tirs en 2023, qui se sont soldés par des explosions.

Sur le papier, la Chine doit poser des taïkonautes sur la Lune trois ans après les États-Unis

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