Le programme Apollo était follement ambitieux, mais la stratégie avait le mérite d'être claire. L'architecture de mission n'a jamais changé et reposait entièrement sur le savoir-faire de la Nasa. Chacune des étapes était minutieusement décrite et le chemin fut suivi pas à pas, avec le succès que l'on sait. Cinquante ans plus tard, la situation est plus complexe. Le nouveau programme lunaire américain, baptisé Artemis, laisse même parfois un peu perplexe. Sans même parler de l'objectif officiel de long terme (qui est de s'installer durablement sur la Lune pour préparer l'exploration de Mars...), les premières étapes de ce long processus soulèvent encore de nombreuses interrogations, alors même que nous sommes en 2024, la date ciblée initialement par Donald Trump en 2020 (de manière assez irréaliste, il faut le dire).
La Nasa a mis au point une fusée surpuissante, baptisée SLS, et une capsule habitable, Orion, capable d'envoyer quatre astronautes vers la Lune et de les faire revenir sur Terre…