Guerre en Ukraine : de nouveaux bombardements russes sur Kiev ont fait 31 morts
Le bilan des bombardements russes du jeudi 31 juillet à Kiev s’est alourdi à 31 morts, ont annoncé les services d’urgence de la capitale ukrainienne. Le précédent bilan du ministère ukrainien de l’Intérieur faisait état de 26 morts dont trois enfants. Le message posté par le ministère sur son compte Telegram précisait que ces bombardements avaient également fait 159 blessés, dont 16 enfants, selon le média franceinfo. Ce vendredi 1er août au matin, les secouristes continuent de fouiller les décombres des bâtiments d’habitations pulvérisés de Kiev. Depuis le lancement de l’offensive à grande échelle de la Russie en février 2022, les bombardements de ce jeudi 31 juillet figurent parmi les plus meurtriers sur Kiev.
Un homme de 63 ans a été tué par un obus qui a touché une habitation dans la localité de Vesselianka, dans la région de Zaporijjia (Est), a indiqué le chef de l’administration militaire régionale Ivan Fedorov sur Telegram. Quatre personnes ont été blessées dans cette région. Par ailleurs, une femme a été tuée à Kherson (sud), a indiqué Timour Tkatchenko, le chef de l’administration militaire de la capitale, sur Telegram. L’Ukraine a ensuite de nouveau été visée dans la nuit de jeudi à vendredi.
Volodymyr Zelensky a dénoncé un « nouveau spectacle meurtrier »
Après les bombardements de jeudi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un « nouveau spectacle meurtrier » infligé par Moscou et appelé à un « changement de régime » en Russie. Le président américain, Donald Trump, a déclaré jeudi que l’envoyé spécial Steve Witkoff se rendrait en Russie « après avoir terminé une visite en Israël, a indiqué le quotidien Le Monde.
« Oui, il va en Israël et ensuite en Russie, croyez-le ou non », a déclaré Donald Trump, selon des propos rapportés par l’agence Bloomberg ainsi que par plusieurs médias américains. Il a confirmé qu’il allait prendre des sanctions contre la Russie, déclarant : « Je ne sais pas si cela va avoir un impact, mais nous allons le faire ».
Mardi 29 juillet, Donald Trump avait accentué la pression sur la Russie, en précisant son ultimatum lancé à Vladimir Poutine : ce dernier disposait ainsi de dix jours – à compter de mardi – pour mettre fin à la guerre.
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