Le Brésil lance un fonds de 125 milliards de dollars pour sauvegarder les forêts tropicales
En matière de lutte contre le réchauffement planétaire, il y a les pyromanes climatosceptiques, guidés par Donald Trump et consorts. Puis il y a ceux qui mènent la contre-attaque.
Au Brésil, nation hôte de la COP30 à Belém en novembre, la présidence de Luiz Inácio Lula da Silva prévoit, à cette occasion, l’ouverture d’un fonds inédit de 125 milliards de dollars en vue de protéger les forêts tropicales aux quatre coins du globe, administré par la Banque mondiale.
À l’instar de la France ou de Singapour, plusieurs États se sont d’ores et déjà déclarés prêts à l’abonder. La règle est simple : tout pays se verrait octroyer une redevance pour chaque hectare de forêt entretenu sur son sol. S’il est regrettable qu’il faille agiter un billet pour espérer endiguer la déforestation, cette annonce impulse un nouvel élan au sommet onusien sur le climat prévu au cœur de l’Amazonie.
D’autant que Brasília a également annoncé, mardi, l’octroi de 1,9 milliard de dollars à un autre fonds finançant des projets nationaux d’atténuation et d’adaptation aux effets du dérèglement climatique.
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