Quelques jours après la désignation dans la douleur de François Bayrou à Matignon, la chef de file des députés nationalistes considère que le président de la République «a perdu son pouvoir de nomination du premier ministre, qui s’est nommé lui-même».
La volonté du premier ministre de conserver son fauteuil de maire, à rebours de l’usage en vigueur depuis 2012, ne fait pas l’unanimité. «On s’est trompé en (rendant) incompatibles les responsabilités locales et nationales, c’est une erreur», a-t-il déclaré lundi.
INFO LE FIGARO - Le nouveau chef du gouvernement a choisi un haut dirigeant de la région Grand Est, qui a travaillé avec lui dans sa ville de Pau et au ministère de l’Éducation nationale, pour devenir son bras droit.
PORTRAIT - Le héraut de la génération morale est devenu une figure de la chaîne d’info conservatrice et signe un livre à charge contre Jean-Luc Mélenchon. Retour sur une trajectoire hors du commun qui l’a menée de SOS-Racisme à l’opposition radicale à la gauche insoumise.
DÉCRYPTAGE - Reçus vendredi à l’Élysée, les responsables socialistes ont fait savoir qu’ils refuseraient de participer à un gouvernement avec un premier ministre de droite, mais ne le censureraient pas automatiquement.
ENTRETIEN - Compte tenu de la composition de l’Assemblée nationale qui rend quasi-impossible l’obtention d’une majorité absolue, une alliance entre le socle commun et les socialistes reposerait sur un équilibre fragile et sur aucun projet politique durable, analyse Mathieu Gallard, directeur d’études à Ipsos.
DÉCRYPTAGE - Le maire de Saint-Ouen estime qu’Emmanuel Macron doit «donner la main» à un gouvernement technique jusqu’à la «possibilité d’une nouvelle dissolution» à l’été 2025. Une proposition qui ne séduit pas à gauche.
RÉCIT - Depuis le début de cette législature, en coulisses, députés socialistes et Insoumis se livrent une bataille larvée en vue de 2027. Elle éclate aujourd’hui au grand jour après la proposition de pacte de «non-censure» du socialiste Boris Vallaud.
ENTRETIEN - Si le gouvernement Barnier était renversé, le maire socialiste de Saint-Ouen estime qu’Emmanuel Macron doit «donner la main» à un gouvernement technique jusqu’à la «possibilité d’une nouvelle dissolution» à l’été 2025.