Après la fusillade lors d’un mariage qui a fait deux morts, deux hommes sont mis en examen

Deux hommes ont été mis en examen et écroués, jeudi 26 juin au soir pour assassinat en bande organisée dans l’affaire liée à la fusillade qui a fait deux morts, dont la mariée, âgée de 27 ans, à la fin d’un mariage à Goult, un village du Luberon, dans le Vaucluse, a annoncé le procureur de Marseille.

L’épisode s’est déroulé dimanche 22 juin, vers 4 h 15 du matin, sur le parking à la sortie de la salle des fêtes du village après la célébration du mariage. Quatre hommes cagoulés, arrivés en voiture, ont fait irruption derrière le véhicule dans lequel venaient d’entrer le couple de mariés, la nièce de la mariée et son compagnon, ainsi que le neveu de la mariée âgé de 13 ans, rappelle le procureur.

En plus de la jeune femme qui a été tuée, deux autres personnes ont été grièvement blessées, son époux, âgé de 25 ans, et son neveu, après que des hommes cagoulés ont tiré sur le couple. La sœur du marié qui se trouvait dans un véhicule à proximité a également été touchée à l’épaule. Selon le procureur, l’assaillant tué a été « touché par des tirs dans le dos et la tête », et également « percuté par un véhicule durant l’action ». Après la fusillade, ses trois complices ont pris la fuite à pied.

Une personne « toujours en fuite »

Interpellés dimanche matin quelques heures après les faits, les deux hommes écroués faisaient partie d’un groupe de quatre assaillants, dont l’un est « toujours en fuite », selon un communiqué du procureur Nicolas Bessone. Le parquet d’Avignon, initialement chargé de l’enquête, s’était dessaisi, lundi 30 juin, au profit de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille.

Après 96 heures de garde à vue, les deux hommes interpellés ont été présentés, jeudi 26 juin, à un magistrat instructeur et mis en examen notamment pour assassinat et tentative d’assassinat en bande organisée, ainsi que pour association de malfaiteurs en bande organisée et recel en bande organisée. Ils ont été placés en détention provisoire. Dans son communiqué, le procureur de Marseille n’émet aucune hypothèse sur la motivation des assaillants.

Le mari, originaire de Cavaillon, était connu des services de police, avec 26 mentions au fichier des traitements d’antécédents judiciaire (TAJ), dont infractions à la législation sur les stupéfiants et criminalité organisée, a indiqué une source proche du dossier à l’Agence France-Presse. « Je pense que c’était ciblé », avait avancé le maire de la commune de Goult, Didier Perello, « en colère, révolté et sous le choc ». « Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits », avait-il ajouté.

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