Après des années d’hésitation, la France semble finalement s’engager en faveur d’une «aide à mourir». Dans des entretiens publiés le 11 mars par La Croix et à Libération, Emmanuel Macron a en effet annoncé qu’un projet de loi sur la fin de vie sera examiné à l’Assemblée nationale à partir de fin mai. Ce texte ouvrira «la possibilité de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes», a précisé le chef de l’État. En pratique, la personne devra elle-même s’administrer une substance létale. En cas d’impossibilité physique, cela pourrait être fait par un tiers désigné ou bien par un médecin ou un infirmier. Ce projet de loi clivant - dont le contenu précis n’a pas encore été dévoilé - va évoluer tout au long de la navette parlementaire. Mais sait-on déjà qui pourrait être concerné ?
En pratique, le président de la République a listé quatre critères…