Projet de loi sur la fin de vie : concrètement, qui pourrait être éligible à une «aide à mourir» en France ?

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Projet de loi sur la fin de vie : concrètement, qui pourrait être éligible à une «aide à mourir» en France ?

En Belgique, où l’euthanasie est autorisée depuis 2002, un peu plus de 3400 euthanasies ont été déclarées en 2023, ce qui correspond à 3,1% des décès, contre 2,5% en 2022. hemvala40 - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Le président de la République a ouvert cette semaine la voie à une forme de suicide assisté, sous des conditions strictes. Le Figaro fait le point sur les personnes qui pourraient être concernées et celles qui en seraient exclues d’office.

Après des années d’hésitation, la France semble finalement s’engager en faveur d’une «aide à mourir». Dans des entretiens publiés le 11 mars par La Croix et à Libération, Emmanuel Macron a en effet annoncé qu’un projet de loi sur la fin de vie sera examiné à l’Assemblée nationale à partir de fin mai. Ce texte ouvrira «la possibilité de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes», a précisé le chef de l’État. En pratique, la personne devra elle-même s’administrer une substance létale. En cas d’impossibilité physique, cela pourrait être fait par un tiers désigné ou bien par un médecin ou un infirmier. Ce projet de loi clivant - dont le contenu précis n’a pas encore été dévoilé - va évoluer tout au long de la navette parlementaire. Mais sait-on déjà qui pourrait être concerné ?

En pratique, le président de la République a listé quatre critères…

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