«Remaniement: sortir de la bulle, revenir aux Français»

Qui, après Élisabeth Borne, aura la fève? L’affaire passionne les commentateurs, mais, sans vouloir être désagréable avec ceux qui nous gouvernent, elle indiffère une majorité de nos concitoyens. Non pas qu’ils se désintéressent de la chose publique, ils seraient même favorables à un immense chambardement s’il consistait à prendre la réalité par les cornes et à répondre enfin aux attentes qui hantent les deux tiers du pays: un travail plus payant que les aides, des impôts qui prélèvent plutôt qu’ils ne dépouillent, une administration qui sert plutôt qu’elle ne décourage, des frontières qui ne soient pas en gruyère, des rues où les femmes pourraient marcher sereinement, des écoles où les professeurs d’histoire n’auraient pas la peur au ventre, des cités où la police ne serait pas accueillie au mortier d’artifice, des quartiers où l’islamisme ne chercherait pas à faire sa loi, des médecins à moins de trente kilomètres, des achats quotidiens dont les prix cesseraient d’augmenter: la France…

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