Marseille : plus de 500 bâtons d’artifice saisis dans une cité des quartiers nord

Le Figaro Marseille

C’est une saisie surprise pour les agents de la brigade anticriminalité (BAC). Ce jeudi 28 décembre, un équipage patrouillant dans la cité de la Bricarde, dans le 15e arrondissement de Marseille, a repéré plusieurs individus en possession de cartons montés sur des scooters sans plaque d’immatriculation.

En procédant à des vérifications, les policiers ont découvert que ces deux-roues étaient déclarés volés. Voyant que les policiers se rapprochaient, les individus ont rapidement pris la fuite, laissant derrière eux les cartons. Pris en chasse par une autre patrouille de police, l’un des fuyards ayant laissé derrière lui son scooter a été interpellé à quelques centaines de mètres de là, dans la cité de la Castellane. Une source policière a indiqué au Figaro que cet individu, «virulent» et âgé de 34 ans, était déjà connu des services de police.

Les policiers visés par des jets de projectiles

Alors que l’homme était maîtrisé avec difficulté, les policiers ont été pris pour cible par de nombreux individus de la Castellane, recevant plusieurs projectiles. L’un des policiers a été légèrement blessé au cours de l’attaque, sans que son état ne nécessite une hospitalisation.

De retour à la cité de la Bricarde, les forces de l’ordre ont découvert que les cartons abandonnés par les suspects contenaient des centaines de bâtons d’artifices. Au total, 537 de ces articles de pyrotechnie ont été saisis. L’individu interpellé a quant à lui été placé en garde à vue, son scooter étant déclaré volé. Une enquête a été ouverte et confiée à la sécurité publique des Bouches-du-Rhône.

À l’approche du 31 décembre, les saisies de bâtons d’artifice et autres articles de pyrotechnie sont communes à travers à l’hexagone. Ce mercredi 27 décembre, près de 800 mortiers d’artifice ont été saisis et deux hommes ont été interpellés par la police à Strasbourg. Ces artifices, dont l’usage est normalement récréatif, sont régulièrement utilisés contre les forces de l’ordre notamment au cours de manifestations ou d’émeutes urbaines, comme celles qui avaient éclaté partout en France après la mort de Nahel fin juin 2023.